Règlement de Zone à Faibles Émissions : 1,5 million de voitures interdites dans les rues de Paris et Lyon dès janvier 2025

By Rédaction demarches.online

Plongez au cœur d’une révolution urbaine : dès janvier 2025, le Règlement de Zone à Faibles Émissions bannira 1,5 million de véhicules des artères parisiennes et lyonnaises. Découvrez comment cette mesure audacieuse transformera nos villes et notre environnement.

Paris et Lyon s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans leur lutte contre la pollution. Dès le 1er janvier 2025, 1,5 million de véhicules ne pourront plus circuler dans ces deux métropoles en raison du Règlement de Zone à Faibles Émissions (ZFE). Cette mesure concerne principalement les véhicules classés Crit’Air 3, 4 et 5.

Qui est concerné par cette interdiction ?

Le calendrier de restriction s’accélère avec l’interdiction imminente des véhicules Crit’Air 3, soit environ 21 % du parc automobile. Ces vignettes crit’air orange concernent les diesel de plus de 14 ans et les essence de plus de 19 ans. En région parisienne, cela représente 1,3 million de véhicules, tandis que Lyon devra restreindre un plus faible mais tout de même conséquent nombre d’automobiles.

Zones et heures de restriction

À Paris, les restrictions s’appliqueront les jours de semaine, de 8h à 20h, dans la zone délimitée par l’autoroute A86. À Lyon, la ZFE inclut les communes de Lyon, Caluire-et-Cuire, Villeurbanne, Bron et Vénissieux, à l’intérieur du périphérique. Contrairement à Paris, la métropole lyonnaise interdira non seulement la circulation mais aussi le stationnement de ces véhicules dans la ZFE.

Mise en application et sanctions

La mise en œuvre des contrôles promet d’être complexe. Bien que l’interdiction soit effective dès janvier 2025, les contrôles vidéos ne devraient pas être opérationnels avant 2026. Les contrevenants risquent une amende de 68 €, mais l’absence de surveillance automatisée pourrait limiter l’efficacité de cette mesure à court terme.

Impacts environnementaux et sanitaires

L’objectif de ces restrictions est de réduire la pollution de l’air dans les zones urbaines denses. Des études ont montré que depuis l’introduction des ZFE, la qualité de l’air s’est nettement améliorée. La pollution moyenne en 2023 est passée à 24 μg/m3, contre 26 μg/m3 en 2022, pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants.

Exceptions et retards

Initialement, d’autres villes comme Marseille, Rouen et Strasbourg devaient aussi adopter ces mesures. Cependant, le comité de suivi de la qualité de l’air en ville a récemment décidé de les retirer de la liste des ZFE effectives, car elles ne dépassent plus les seuils réglementaires de pollution.

Défis et ajustements futurs

La mise en place d’une ZFE sans contrôles automatisés suscite des préoccupations. Le vice-président de la Métropole du Grand Paris a souligné la nécessité d’agir rapidement pour installer ces mesures. De plus, des opérations de verbalisations ponctuelles ont eu lieu, mais elles demeurent marginales en attente de l’installation de radars automatiques en 2026.

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